La débutante - 1

Episode 1 et 2
mercredi 25 février 2009
par  CClaudia
popularité : 1%
9 votes

Ouverture

Je suis dans la voiture, Maître manœuvre pour la laisser à l’ombre. Il tourne la clé, arrête le moteur... et mon cœur se serre dans ma poitrine. Je sais ce qui m’attend. J’ai eu beau le supplier tout à l’heure, il n’a rien voulu entendre. Nous sommes maintenant là, sur ce parking bondé, à deux pas de la longue plage que nous connaissons bien. Malgré la mer qui a commencé à se retirer, le ruban de sable est couvert de touristes. Seuls, en couples, en familles, ils sont venus nombreux profiter du généreux soleil de ce samedi de juillet. Ils vont également profiter de moi, comme le veut mon Maître.

Il reste assis dans la voiture, le regard songeur. Je me demande ce que j’ai oublié. C’est au moment où deux couples ouvrent la voiture garée à côté de mon Maître que celui-ci prend la parole :

— Qu’est-ce que tu attends pour m’ouvrir la portière !

Vitre baissée, il dit cela assez fort pour intriguer les quatre jeunes à côté. Je me sens rougir quand j’ouvre précipitamment de mon côté, contourne la voiture et saisis la poignée de sa porte. Les quatre regards ne me quittent pas des yeux. Je baisse la tête devant mon Maître qui sort lentement de l’automobile. Son appareil photo en bandoulière, il me laisse prendre les affaires de plage, fermer la voiture et le rejoindre en direction du parapet. L’intermède avec les deux couples m’a quelque peu fait oublier ce qui m’attend. Mon cœur s’est calmé. Une nouvelle fois, j’ai apprécié la perversité de mon Maître. Il s’est arrangé pour me mettre mal à l’aise en public. Il sait que je n’aime pas cela et profite de toutes les occasions pour m’habituer à montrer ma condition de femme soumise et docile.
Sur le parapet, la plage s’étend devant nous. Deux kilomètres d’une des plus belles plages de Bretagne. Sans un mot, mon Maître s’accoude au muret de pierre et me montre un endroit à une vingtaine de mètres sur le sable. C’est là qu’il veut que j’aille, un petit carré occupé l’instant d’avant par une famille qui déjà remonte l’escalier à côté de moi. Je la laisse passer puis m’engage également sur les étroites marches que je descends lentement. À travers mes lunettes de soleil, j’observe les touristes tout en m’approchant du lieu imposé. Des couples, des célibataires, hommes et femmes, pas d’enfant. Maître a su choisir. Du coin de l’œil, je l’aperçois avec l’appareil photo à la main. Il est prêt. Il attend le spectacle, son spectacle.

J’y suis. Je pose lentement le sac de plage. Je ne dois pas l’ouvrir. Je vais me déshabiller dans l’ordre imposé. Je retire d’abord ma fine jupe et ma culotte. Je suis maintenant le cul à l’air. Je n’ai sur moi qu’un court tee-shirt, par-dessus mon soutien-gorge. Comme si je cherchais quelqu’un sur la plage, je fais un tour sur moi-même. Tous mes voisins peuvent ainsi apprécier mon con, épilé de près ce matin même. Maître veut que je fasse ainsi un deuxième tour d’horizon de la plage. Je sais qu’il m’observe et que tout manquement sera gravement puni. Je respire un grand coup et, tranquillement, j’obtempère. Les lunettes cachent mes yeux et je peux ainsi voir les nombreux regards qui me scrutent maintenant. Hommes et femmes, tous me matent sans retenue. Le pire, en tournant, je sais qu’après avoir vu mon sexe de soumise, ils verront mon cul marqué de quelques coups de cravache, cadeau de mon Maître, tout à l’heure, devant mes jérémiades :

— Tu ne veux pas montrer ta chatte rasée, et bien tu montreras aussi ton cul rougi ! Et arrête de pleurnicher ou je marque aussi tes mamelles !

Cette dernière menace m’a fait comprendre qu’il n’y avait pas d’échappatoire. Cette exhibition à laquelle il m’entraînait depuis le début des vacances allait avoir lieu.
Quelle était la suite déjà ? J’hésite puis me souviens que je dois enlever mes lunettes et les mettre dans la poche extérieure du sac. Je me redresse, évite de regarder les gens autour de moi et retire mon tee-shirt noir. Je le laisse tomber sur le sable. Le soutien-gorge suit le même chemin. Je suis maintenant intégralement nue sur cette plage, en plein milieu d’après-midi, un jour de foule importante. Enfin non, il me reste mes sandales que je dois enlever, mais selon les désirs de Maître. J’écarte un petit peu les pieds et me penche en gardant les jambes bien raides. Ainsi, j’offre à la vue mon cul, jusqu’à mon petit trou sombre. Maître s’est ingénié à bien nouer les lanières des sandales et les retirer me prend du temps. Les voyeurs en profitent surement. Cela fait plusieurs minutes que j’ai commencé ce spectacle et je n’ai entendu aucune protestation, aussi l’angoisse redescend un peu laissant place à l’excitation. Penchée sur mes chaussures, je sens mon con se mouiller. Je me tourne alors, le cul vers mon Maître. Avec son puissant télé objectif il verra peut-être perler mon sexe humide.

Enfin, les chaussures sont retirées. Je me redresse alors lentement. Je peux ouvrir le sac et y prendre mon maillot de bain. C’est un micromaillot brésilien, que mon Maître a acheté. Je le soupçonne de l’avoir pris une taille en dessous. Je me rends compte que je ne me suis pas trompée dès que j’essaie d’y emprisonner mes mamelles ! Je le ferme tant bien que mal, m’obligeant à des contorsions qui ravissent mon silencieux public. Je peux enfin enfiler le minuscule string. Ainsi équipée, je marche fièrement vers l’eau. La mer s’est encore retirée et j’ai bien une centaine de mètres à traverser, au milieu de tout ce monde. Je le fais crânement, sachant mon cul marqué de rouge. J’ai obéi à mon Maître et il doit être fier de moi. Je ne sais pas où il est maintenant, mais je doute que la journée soit finie pour moi. Il avait d’autres idées, d’autres plans à essayer pour éprouver ma docilité.

Je regarde l’eau lécher mes pieds. J’ai l’impression de sentir les multiples regards sur mon corps. Oui, vous pouvez regarder, mais stop : vous ne toucherez pas ! Seul mon Maître a ce pouvoir. Doucement, j’entre dans l’onde qui me caresse maintenant les chevilles, les genoux, les cuisses. Les premières gouttes mouillent mon string et je sens la fraicheur d’une langue humide sur mon con si doux,si lisse. Cette eau qui m’absorbe au rythme de mon déplacement vers elle me fait mouiller. Je suis excitée quand je m’élance pour nager un peu et je pense à mon Maître, qui a su me dresser, faire de moi son jouet et trouver dans cette humiliante posture un plaisir que je ne pensais pas vivre un jour. C’est le troisième été que nous passons ensemble, et chacune de ces vacances m’a toujours était présentée comme une nouvelle étape vers mon esclavage. « Esclavage »... Le mot roule sur ma langue et je songe à nos débuts, notre rencontre et le cheminement patient qu’a su me faire suivre celui qui est devenu mon Maître, mon propriétaire incontesté. LIRE LA SUITE


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Commentaires

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mercredi 25 février 2009 à 14h07 - par  Rêves de femme

Sublime est tout à fait le terme et on attend avec une grande impatience de lire la suite. Mais en attendant, pour ceux qui ne l’aurait pas encore fait, je ne peus que conseiller la lecture du précédent récit de Claudia intitulé Clavis

Site web : Histoire de Clavis
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mercredi 25 février 2009 à 12h52 - par  aLAIN

MOI JE DIT SUBLIME

mercredi 25 février 2009 à 03h24

Un début de récit magnifique. La découverte des plaisirs humiliants est absolument troublante. Je ne peux que vous encourager à donner une belle suite à ce récit...